Dans une attitude de détente, quelle que soit votre position, en sentant bien les appuis de votre bassin, de votre dos, de vos pieds, les mains au repos,

( Il est possible également de pendre ce temps allongé sur le dos un coussin sous la nuque si besoin et les genoux fléchis pour soulager les tensions du bas du dos.)

Respirez comme c'est facile dans un premier temps , par le nez et/ou par la bouche, qu'importe. Laissez la respiration prendre sa place d'elle même dans votre corps ; sentez votre poitrine, votre ventre. Soyez à l'écoute des sensations en profondeur dans le ventre et même jusqu'au bassin.

Peut-être vous sera-t-il plus aisé dans un premier temps de prêter attention à vos narines ; observez alors l'air qui entre et puis celui qui sort. Appréciez le flux de l'air qui touche l'entrée de vos narines et plus profondément à l'intérieur de l'espace des narines.

Acceptez votre respiration telle qu'elle est. Ne forcez rien, laissez faire, relâchez votre corps - le visage, la mâchoire, les épaules. Laissez la s'installer d'elle même dans tout l'espace de votre tronc. Observez simplement les deux différents temps de l'inspir et de l'expir.

Si vous vous sentez tendu, épuisé, fatigué, énervé, contrarié, il sera préférable d'abord de souffler activement profondément bouche légèrement ouverte - surtout pour laisser le gosier et la gorge s'ouvrir et ôter les obstacles qu'il pourrait y avoir sur le trajet de l'air. Alors chercher à vider complètement vos poumons en soufflant lentement par la bouche ou bien soupirez réellement ; ainsi dans ce souffle, dans cette expiration votre poitrine restera relâchée. Observer que spontanément votre ventre et votre ceinture abdominale participent en se resserrant comme si le nombril allait toucher la colonne lombaire. Il est plus aisé de vider et remplir plus profondément ses poumons en utilisant sa sangle abdominale. Ainsi vous avez accentué, encouragé l'expiration en "vidant" un peu plus vos poumons. Cela permet de se décharger de certaines tensions et toxines.

Alors la reprise d'air qui suivra cette expiration sera facilitée et plus profonde et vous aurez envie de laisser votre thorax et vos poumons s'ouvrir. (Si vous parvenez à respirer préférentiellement par le nez, cela est très bénéfique). Puis laissez autant que faire ce peut l'inspiration se faire le plus spontanément possible en relâchant le ventre et en maintenant la poitrine détendue.

Puis après trois ou quatre respirations volontaires, laissez respirer spontanément en veillant à garder le ventre et le thorax les plus détendus possible. Vous pouvez juste avoir l'intention de laisser s'installer des respirations un peu plus longues et profondes. Accompagner juste votre nombril à se diriger vers votre colonne lombaire. Mais toujours en douceur, sans se brusquer, sans forcer, sans tension. Observer en fin d'expiration le relâchement dans le haut de votre thorax se produire.

Prenez vraiment le temps. Laisser la respiration vous indiquer son propre rythme. Il suffit de laisser la mâchoire tranquille en détendant vos lèvres. Laissez venir l'envie et le besoin de plus amples mouvements respiratoires advenir. Poursuivez et prolongez simplement un tout petit peu plus très progressivement l'inspiration et l'expiration naturelles qui fonctionnent toutes seules. Observez par le dedans ce qui se passe dans votre poitrine et dans votre ventre. Sentez et laissez votre souffle trouver son chemin, sa place dans le corps. Demeurez juste présent au passage de l'air, aux mouvements, aux sensations que cela produit dans votre corps, en vous. Laisser la se régulariser, devenir comme étale .

Puis tentez de respirer volontairement profondément tout tranquillement. Ayez juste l'intention d'étirer, d'allonger votre respiration toujours confortablement. Et cela sans perdre le contact avec vos sensations internes, dans le ventre, la poitrine, les narines ainsi que le dos et les reins. Prêter attention et sentez désormais à nouveau l'air qui entre et qui sort par les narines. Observer ce que la détente qui arrivera inévitablement enclenche comme conséquence en vous : par exemple, besoin de bailler, de s'étirer, de laisser votre colonne se fléchir et/ou se redresser, sensation de poids, de fatigue, ou toute autre sensation. Écouter et allonger sa respiration stabilise et apaise le mental.

Une fois votre respiration plus présente en vous, ne respirer plus volontairement mais laisser la se produire toute seule. Oubliez la, regardez la, utilisez son flot vous amener à sentir alors plus facilement d'autres régions de votre corps ; à partir des zones qui ont été touchées par cette activation respiratoire, puis au-delà : votre dos, votre bassin, vos épaules, votre nuque, vos hanches, vos pieds, vos mains; bref en utilisant votre souffle devenu en peu plus profond, plus ample et libre, visitez le dedans de votre corps. Laissez diffuser votre souffle dans les endroits douloureux. La finalité de la respiration n'est elle pas d'oxygéner et renouveler chacune de vos cellules.

Une fois la conscience et l'animation de votre souffle activés, ne focalisez plus votre attention sur la respiration mais observez simplement l'état, l'atmosphère, l'ambiance présentes en vous. Accueillez alors la qualité de votre esprit et de vos émotions et cela avec bienveillance et sans jugement. Laissez faire, laisser être, laisser respirer. Soyez juste avec, en tendre compagnie avec votre souffle, votre corps et ce qui est là en vous. Et enfin accepter, oser ne rien faire quelques instants - soustrait quelques instants à l'agitation et la focalisation de notre regard sur un quelconque discours ou écran !

Alors it's up to you !


Petits mouvements faciles souvent nécessaire au préalable : quelques secondes levez les bras au ciel, ouvrez les mains et étirez les doigts tout en pressant les pieds fermement au sol.